Séjour à Bilbao

Départ du Challenge (Dax) à 10h00 pour rejoindre l’équipe de Saint Vincent de Tyrosse. Arrivés à destination, nous avons accompagné les membres de St Vincent de Tyrosse et de Mont de Marsan.

Les 4 GEM (Mauléon en plus) se retrouvent à la frontière pour pique-niquer. A la fin de ce bon repas, direction Bilbao. Parvenus au jBBK, auberge de jeunesse Espagnole très moderne et très propre, nous nous sommes préparés pour la première excursion, après quelques hésitations pour l’installation dans les chambres (eh oui une équipe de 25 personnes c’est pas facile de choisir un lit!!!).

Aux portes du métro, c’est là que tout commence.

En vue du cœur de Bilbao première visite à  » Azuna Zentro « . Il s’agit d’un ancien entrepôt (l’Alhondia) de vin majestueux de style moderniste réalisé par l’architecte Ricardo Baptista. Cet entrepôt a été rénové sous la direction de Philippe Starck, au début des années 2000. A l’entrée nous avons été accueillis dans l’Atrium des cultures. Il s’agit d’une grande place couverte ornée de 43 colonnes de divers styles architecturaux et divers matériaux. C’est aujourd’hui un énorme conteneur de culture distribué dans plusieurs bâtiments thématiques consacrés aux loisirs :

 

• Une médiathèque magnifique
• Une piscine à fond transparent sur le toit
• Une terrasse

Ensuite, balade dans la nouvelle ville. Vue sur des bâtiments anciens style industriel mélangés avec des bâtiments modernes.

Parfaite journée avec un soleil plus qu’agréable. Quelques kilomètres et quelques pâtisseries et glaces plus tard,  nous entrons dans le vieux Bilbao (Casco Viejo).

  

Ruelles étroites et pavées, linge qui pend aux balcons, le majestueux théâtre Arriaga, la plaza Nueva le cœur du quartier.

Il est déjà tard, tout le monde a faim, direction le restaurant situé juste à côté de la pena de l’athlétic Bilbao. Platos Combinados, saumon, poulet, calamars et une dizaine de chansonnettes!!! (Merci à Patrick, Alain et aux chanteurs Souletins d’Etxe Goxoki).

Après, retour à l’auberge de jeunesse : quelques parties de baby foot, quelques sketches de Mont de Marsan, il est l’heure d’aller dormir.

Lever vers 8h00, petit déjeuner varié et à volonté est proposé au réfectoire. Départ en minibus pour le musée Guggenheim. Environ 2h30 de visite dans les différentes salles.

Un peu d’histoire : Solomon Guggenheim est né à Philadelphie en Pennsylvanie en 1861 et décédé en 1949 à New York. Son père est un émigrant suisse-allemand qui a fait fortune dans les métaux précieux.

Après avoir suivi des études en Suisse, il retourne aux Etats-Unis pour travailler dans les affaires minières familiales. Après avoir fondé la Yukon Gold Company en Alaska, il se retire en 1919 et devient collectionneur d’art non figuratif et mécène. Il crée la fondation Solomon R. Guggenheim en 1937, lui apporte sa collection dont il confie la direction artistique à Hilla de Rebay.

Il donne aussi son nom à plusieurs musées dont celui de Bilbao, de New York. La fondation Guggenheim est une organisation à but non lucratif.

Le musée de Bilbao : C’est un musée d’art moderne et contemporain au Pays Basque Espagnol qui a ouvert au public en 1997.

La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Franck Gehry. C’est un assemblage de pierre, de verre et de titane. C’est un gros succès.

Sa superficie est de 24000 m2 dont 11000m2 destinés aux expositions. Le nombre de visiteurs en 2014 est de 1 011 363.

La construction du musée a été décidée par le gouvernement Basque et de Biscaye afin de donner une image à la région et à la ville. Le coût du musée, financé par la  » Diputacion  » de Biscaye et le gouvernement Basque a été de 100 millions de dollars. Les collections et leur gestion étant de la responsabilité de la fondation Guggenheim.

En 2007, il est admis que le musée qui accueille un million de visiteurs par an, contribue à hauteur de 1, 57 milliards d’euros à l’économie du Pays Basque Espagnol et a généré 45000 emplois directs ou indirects sur la période.

AU RDC :

Les sculptures gigantesques de Richard Serra. Grandes plaques ou rouleaux d’acier inoxydable, posées en équilibre sur le sol. Serra applique au pinceau sur les plaques une solution qui leur donne un aspect de rouille. Il peut ainsi contrôler la couleur de ses sculptures avant d’interrompre la corrosion.

Les jeux d’équilibre, le poids et la hauteur des plaques créent pour le spectateur qui peut souvent circuler entre celles-ci un sentiment d’insécurité et de petitesse.

ETAGES :

Andy Warhol, utilisation répétée de l’image emblématique de Marilyn Monroe. Dans les années 1960 : le Pop art. Un des leaders du mouvement Pop aux Etats-Unis. James Rosenquist utilise la technique choisie sur les panneaux peints à la main dans son Flamingo Capsule (1970), hommage aux 3 astronautes décédés dans le vaisseau spatial Apollo 1 en 1967.

L’art d’Anselm Kiefer est le pilier de la collection Guggenheim Muséum Bilbao, qui comprend plus de onze œuvres grand format produites dans les années 1980 et 1990. Il commence à explorer des thèmes comme la spiritualité humaine et le fonctionnement interne de l’esprit.

Petit détour à la boutique du musée qui regorge de livres, cartes postales, souvenirs ….

EN EXTERIEUR :

Sculpture une araignée  » Maman  » de Louise Bourgeois sculptrice et plasticienne décédée en 2010. L’araignée représente la mère  » parce que ma meilleure amie était ma mère et qu’elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée. L’araignée est pour elle le symbole des tapisseries que réparait sa mère (toile d’araignée) et de tout ce qui s’y rapporte : aiguilles, fils.

Le chien géant Puppy habillé de fleurs, œuvre de l’artiste plasticien Jeff Koons (1992) situé à l’entrée.

La faim nous gagne, nous nous scindons en deux groupes : l’un pour déguster un kébab Turc puis une glace délicieuse  » Amorino  » et l’autre pour manger un axoa. Une petite balade digestive s’impose avant de prendre la route du retour.

Un grand MERCI au GEM pour ces deux jours passés en Espagne. Quel dépaysement ! nous garderons en mémoire tous ces lieux magiques qui nous ont transportés aux portes de l’ Hexagone.